« J’accuse ! Je l’ai dit ailleurs, et je le répète ici: quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle… » (Émile Zola)
Ces mots résonnent comme un air de déjà lu ? Vous n’en avez aucune certitude mais subsiste un doute, une sorte d’arrière-goût d’imposture, un trait de falsification avec un arôme de plagiat et vous avez mille fois raison ! Rarement aussi flagrant, le plagiat s’immisce insidieusement dans nombre de travaux d’étudiants, de thèses universitaires et pose la question de l’intégrité intellectuelle, et par extension, de l’éthique !
Le plagiat, et il faut le rappeler, est interdit et punissable par la loi, et considéré comme une faute grave pour les universités. Les préjudices peuvent avoir des retombées dramatiques !
L’apogée des outils numériques facilite l’accès à la production d’autrui et son appropriation dans un but malhonnête : combler un manque de créativité, d’esprit critique et de réflexion personnelle.
Les initiatives se multiplient au sein des établissements scolaires, souvent en conjuguant prévention, information et répression pour les cas les plus graves. Heureusement, il existe maintenant de puissants outils spécialisés pour la détection du plagiat ! Prenons comme exemple cette initiative qui propose la conjugaison entre la plateforme européenne de formation à distance Chamilo***, utilisée par plus de 26 millions d’apprenants à travers le monde, Chamilo*** et la solution anti-plagiat Magister, développée par Compilatio*, le leader français spécialiste de la lutte contre le plagiat depuis 2005.
Depuis la rentrée 2016, Chamilo*** combiné à Magister est un binôme adopté par l’Université Catholique de l’Ouest**** dont l’objectif est de faciliter l’identification de contenus plagiés téléchargés sur leur portail e-learning (Chamilo***). Avec 12 100 étudiants et plus de 100 formations universitaires (licence, master, doctorat, de bac à bac+8) ce sont tous les jours des milliers de travaux, documents, textes qui transitent sur leur plateforme de formation à distance. L’apport de Magister vient en complément du travail des enseignants, en proposant une aide considérable pour la correction des travaux numériques et donc pour la lutte contre le copier/coller abusif !
Dans un contexte où l’enseignement à distance s’accroît, il est primordial de mettre à disposition des enseignants et étudiants, des outils pédagogiques adaptés. Chamilo*** est une plateforme pédagogique (LMS) dynamique qui met en relation enseignants et étudiants de manière quotidienne pour la gestion des cours. Compilatio* est un expert de la prévention et de la détection du plagiat depuis 2005. Deux acteurs complémentaires qui inscrivent leur démarche autour de la pédagogique.
Avec son programme Magister, Compilatio* fournit aux enseignants des outils d’aide à la sensibilisation du plagiat (formations, supports préventifs de communication…) et un logiciel d’aide à la correction. Ainsi, les équipes pédagogiques gagnent du temps lors des corrections des rendus numériques (analyse automatique des similitudes textuelles avec d’autres sources).
Toujours dans cette optique de gain de temps, Compilatio* vient s’intégrer directement dans la plateforme pédagogique Chamilo***, ce qui permet aux enseignants de recueillir, à distance, les travaux des étudiants. À la réception de ces travaux dans Chamilo***, les analyses de similitudes peuvent se lancer automatiquement, et les enseignants consultent les résultats d’analyses Compilatio* directement dans la plateforme (centralisation des outils).
L’intégration de Magister dans la plateforme pédagogique Chamilo*** est donc une excellente nouvelle :
Pourquoi Magister de Compilatio plutôt qu’un autre logiciel anti-plagiat ? Parce que Compilatio* oriente sa démarche autour de la pédagogie. Compilatio* œuvre pour l’intégrité académique et l’enseignement de qualité. Grâce à un suivi annuel holistique et personnalisé, Compilatio* aide les structures d’enseignement à construire leur projet de sensibilisation au plagiat avec des outils pédagogiques adéquats : conférences en ligne d’information, supports de communication préventive, articles de conseils et bonnes pratiques, sessions de formations, outils d’apprentissage clé-en-main et logiciels détecteurs de « copier-coller ».
Inscrit dans un usage pédagogique (dialogue enseignant-étudiant), le logiciel de détection de similitudes Magister est encore plus performant :
Les services Compilatio* sont également utilisés dans une multitude de pays à travers le monde.
Les interfaces logicielles ainsi que les ressources pédagogiques sont aujourd’hui accessibles en cinq langues : le français, l’italien, l’espagnol, l’allemand et bien évidemment l’anglais, pour un ancrage
international.
Quant à la langue des documents analysés par les logiciels Compilatio*, les similitudes sont détectées dans plus de 40 langues (dont toutes les langues latines).
C’est l’établissement qui choisit ou non de communiquer sur le fait que les travaux rendus à travers la plateforme Chamilo*** sont analysés par le logiciel de détection des similitudes Magister.
Pour s’inscrire dans une démarche vraiment préventive et éducative, nous incitons les établissements à être transparents sur l’utilisation de Compilatio*. C’est l’occasion de sensibiliser les étudiants aux notions de citoyenneté numérique et d’intégrité académique. La communication est un pilier fondamental dans un projet anti-plagiat. Il faut sensibiliser les étudiants et collaborer avec eux pour garantir l’efficacité des actions.
Dans les grandes lignes et pour faire simple, Chamilo**** est une solution complète de gestion de l’apprentissage, de la production ou l’importation de contenu pédagogique à l’organisation de sessions de formation jusqu’au suivi complet des activités des utilisateurs sur le portail, tous profils confondus, Chamilo*** couvre tout le spectre de la formation. Son interface simple et intuitive en fait l’une des meilleures plateformes open source.
Magister a été intégré au cœur de Chamilo*** depuis la version 1.11.2 et directement dans l’outil travaux du cours afin d’assurer une utilisation transparente et bien intégrée pour les enseignants. La fonctionnalité de Magister est désactivée par défaut (NDLR : il faut souscrire à un compte auprès de Compilatio* pour permettre la vérification de documents) et son activation requiert de le configurer dans le fichier de configuration de Chamilo*** en utilisant les paramètres fournis par Compilatio*.
Chaque développement que nous réalisons dans Chamilo*** répond à des critères stricts et le respect d’une ergonomie simple pour une utilisation efficace est un critère prioritaire. Nous sommes vigilants. C’est pour cette raison que l’utilisation de Compilatio* se fait directement à l’intérieur de l’outil travaux de cours dans Chamilo***.
Pour faire simple, cet outil permet à l’enseignant du cours de définir un travail à rendre avec une date limite de dépôt, puis de faire la correction de chacun des travaux que les apprenants auront déposés et de les noter. C’est donc à l’intérieur de ce processus que s’intègre au mieux la vérification anti-plagiat.
Dès qu’un apprenant a déposé un travail, l’enseignant depuis l’outil travaux peut voir la liste des travaux et, en regard, une colonne supplémentaire nommée « Compilatio* » et le bouton qui activera l’analyse du document par Magister à la demande de l’enseignant. Le résultat sera traduit par un pourcentage de probabilité de concordance, validera la suspicion de plagiat et permettra d’avoir accès à un rapport détaillé de l’analyse.
Pour d’autres outils, intégrés par exemple via le standard IMS/LTI, il est nécessaire d’utiliser un nouvel outil qui ouvre une fenêtre séparée de Chamilo***. Les étudiants doivent y envoyer leurs travaux et les enseignants aller y vérifier le résultat de l’analyse, mais cela rompt l’expérience unique de l’utilisateur au sein de la plateforme éducative. Ici, l’intégration dans l’outil travaux de Chamilo*** assure une expérience fluide pour tous.
La question du plagiat n’est pas nouvelle à l’université. Cependant, la facilité d’accès aux ressources en ligne et les habitudes de « copié-collé » des étudiants de la génération des millenials font du plagiat un sujet très actuel. La crise sanitaire et l’organisation d’examens à distance ont également soulevé la question de la fraude.
Quand un travail d’étudiant est suspecté de plagiat, il faut pouvoir le prouver par des éléments concrets. L’université catholique a donc établi un partenariat avec Compilatio*. Nous avons plusieurs moyens d’utiliser l’outil anti-plagiat.
Compilatio* est installé dans notre plateforme pédagogique Chamilo***. Ce sont les enseignants qui choisissent d’y avoir recours ou non. En effet, l’utilisation de la plateforme relève des questions pédagogiques et les enseignants sont libres de l’utiliser et d’en développer les usages qui correspondent à leurs besoins. Si les enseignants créent des espaces de recueil des travaux de leurs étudiants, alors ils savent qu’ils peuvent activer l’analyse de ces travaux. C’est très simple à faire. Ici encore, c’est l’enseignant qui choisit d’analyser un travail suspect, quelques travaux pris au hasard ou l’ensemble des travaux de la promotion.
Certains enseignants recourent à l’outil en dehors de la plateforme et créent directement dans Magister des espaces de dépôt de travaux pour analyser les copies, dossiers et autres rapports de leurs étudiants. Si l’enseignant n’utilise pas Chamilo*** pour son enseignement, alors il est plus simple pour lui de travailler directement dans Magister.
Enfin, s’il s’agit de mémoires qui sont déposés en bibliothèque, là l’analyse est systématique mais gérée par la bibliothèque elle-même dans Magister.
Une fois le travail analysé, on reçoit un rapport. Le rapport indique un pourcentage qui est le taux de similitudes avec les sources présentes sur internet en accès libre et avec les sources indexées dans la bibliothèque de Magister. On peut donc détecter à la fois le plagiat et la fraude (les copies similaires les unes aux autres). On peut nous-mêmes entrer dans la bibliothèque des sources que les étudiants ne devraient pas utiliser ou des travaux d’années antérieures.
Ce taux apparaît en couleur (vert = -10%, orange = entre 10 et 24% et rouge = +25%). Ce sont des paramètres par défaut qui peuvent être personnalisés.
Qu’une analyse affiche un pourcentage en rouge permet d’alerter l’enseignant mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire d’entrer plus en détails dans le rapport d’analyse. Cela demande un peu de formation car il y de nombreuses données à interpréter et des paramètres à régler.
Ensuite, c’est bien l’enseignant et lui seul qui, aidé du rapport d’analyse, va décider en fonction de son niveau d’exigence et de la consigne donnée aux étudiants s’il y a suspicion de plagiat ou non et déclencher éventuellement la procédure disciplinaire prévue dans sa faculté, sa discipline, son année. Les exigences et la tolérance ne sont pas les mêmes dans un dossier de licence que dans un mémoire de master.
Je ne suis pas certaine que nous puissions parler de gain de temps. Dans une université, d’une discipline à l’autre, d’un enseignant à l’autre, les attendus ne sont pas les mêmes. On ne peut pas comparer un travail de scientifique et une dissertation littéraire.
Magister est un outil. Il fournit des éléments pour pouvoir prendre des décisions. Mais cette décision reste celle de l’enseignant.
La meilleure utilisation que nous pouvons faire de cet outil est d’informer nos étudiants de son existence et de faire de la prévention plutôt que d’avoir à prendre des sanctions. Je suis persuadée que les nouvelles générations ne se rendent pas vraiment compte que quand on copie-colle, on usurpe le travail des autres. Il faut leur apprendre à citer leurs sources. Il existe bien entendu le plagiat délibéré mais il est très marginal.
La tentation du copier/coller est omniprésente pour la génération des Millenials, un réflexe qu’il ne faut pas banaliser. La combinaison d’une plateforme de formation à distance comme Chamilo*** et d’une solution anti-plagiat comme Magister de Compilatio*, comme le dit très bien Isabelle Maréchal de l’UCO****, est un formidable apport pour faciliter la lutte contre la fraude en milieu scolaire et spécifiquement universitaire dans ce cas-ci.
* Pour tout renseignement sur les services Compilatio*, envoi d’un mail à contact@compilatio.net
** Pour tout renseignement sur les services de BeezNest d’intégration de Chamilo, envoi d’un mail à info@beeznest.com
*** Pour tout renseignement sur le LMS Open Source Chamilo pour des implémentations autonomes, envoi d’un mail à info@chamilo.org
**** Pour tout renseignement sur l’Université Catholique de l’Ouest, envoi d’un mail à comm@uco.fr